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Classé parmi les cinq pays les plus riches de la planète, le royaume de Brunei est habité aux deux tiers par des musulmans. Avec un sultan dépensier qui n’hésite pas sur les moyens pour vivre dans un luxe total avec toute sa famille. Un tel standing de vie est rendu possible grâce à une forte économie tirée par la commercialisation d’importantes ressources naturelles, à savoir le pétrole et le gaz. Bien que l’adoption d’une législation islamique, entrée en vigueur le 3 avril 2019, suscite beaucoup de polémiques par crainte de non-respect aux droits humains, la population vit dans l’opulence.
Le Brunei est un royaume situé en Asie, dans le nord de l’île de Bornéo. Un empire qui s’est développé rapidement à la chute de Majapahit en devenant sultanat, en 1520, après avoir été islamisé. Officiellement appelé Brunei Darussalam de régime monarchique, il a comme chef d’Etat, le Sultan Haji Hassanal Bolkiah depuis 1967. Avec une population de 433 285 habitants pour une superficie de 5 765 km2, cette petite monarchie utilise le malais comme langue officielle, l’anglais et le chinois comme langues courantes.
La richesse du royaume vient de ses innombrables ressources en hydrocarbures qui génèrent plus de 90% des revenus de l’Etat. La fortune du Sultan et de sa famille est énorme. Elle le classerait « homme le plus riche au monde avec une richesse estimée à 20 milliard USD, en 2021. Le palais présidentiel est évalué à 1,3 milliard d’euros, avec 1 788 pièces ! Il est qualifié ainsi de plus grand palais résidentiel au monde, avec 5 piscines, une mosquée luxueuse, une salle de banquet pour 5 000 invites, 257 salles de bain en or, un site pour hélicoptère, un hippodrome, un haras de 300 chevaux et un zoo exotique privé. L’homme fort du Brunei dispose d’environ 7 000 voitures de luxe dont 604 Rolls-Royce, 452 Ferrari, 209 BMW, 179 Jaguar, 21 Lamborghini, 11 Aston Martin, 6 Porsche, 11 voitures de formule 1 McLaren et 574 Mercedes Benz entre autres. Sans compter ses Boeing 747-400 et Airbus A340-200 qui sont remplis d’or à ‘l’intérieur. A lui seul, il a 20 jets privés et 2 yachts de luxe.
L’économie du Brunei repose principalement sur le pétrole et le gaz puisés du sous-sol depuis 1929. L’exploitation et la commercialisation des matières premières ont fait accroitre la productivité et faciliter le développement du pays. Avec un PIB par habitant de 30 000 dollars, la population tire profit de cette croissance. La prospérité du royaume permet aux Brunéiens d’accéder à un niveau de vie confortable. Chaque habitant a accès à la santé, à une éducation gratuite, aux services sociaux subventionnés par l’Etat et ne paye pas d’impôt sur le revenu. C’est ainsi que le magazine Forbes classe le royaume, cinquième pays le plus riche au monde. A noter, aussi, que le tourisme a beaucoup contribué à la prospérité du royaume.
Premier Etat de l’Asie de l’Est à appliquer la loi islamique, le processus de la restauration d’une législation islamique sous l’autorité du sultan HassanalBolkiah est devenu effective en 2019. Dès lors, les relations sexuelles hors mariage, l’adultère, l’homosexualité, la profanation du Coran ainsi que la renonciation publique à l’Islam sont des actes sanctionnés par la peine de mort. De même que le vol et tout comportement non conforme à la pratique de la religion seront punis. Suite à cette décision d’instaurer un Etat islamique, la commission des droits de l’homme des Nations Unis a dénoncé cette révision du droit pénal en octobre 2013. Sachant que les femmes ont été les premières à subir les effets de cette loi dont la lapidation. Chose qui renforcerait la discrimination de la gente féminine.
Paradoxalement à ce choix de renforcer l’Islam et de conserver sa pratique, la vie du sultan est pleine de controverses. L’homme le plus riche au monde est accusé d’être souvent séduit part les femmes, même si officiellement il n’en a que trois. Il a des missionnaires un peu partout pour lui ramener les plus belles femmes. Ce que confirme le témoignage de quelques femmes qui ont été séquestrées et utilisées comme objets sexuels. Et cela, sans compter les esclaves sexuels toujours à la disposition de la famille royale.
Par conséquent, le régime est pointé du doigt et l’on murmure que ce sultan devrait être les premier à subir les effets de la nouvelle loi.