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Crise en Ukraine : Vives condamnations de la Belgique

Crise en Ukraine : Vives condamnations de la Belgique

Crise en Ukraine : Vives condamnations de la Belgique

/ POLITIQUE / Saturday, 26 February 2022 13:29

source photo: rtbf

 

La Russie de Poutine est finalement passée à l’acte, ce jeudi 24 février, en envahissant l’Ukraine. Les dénégations du président Poutine, ancienne barbouze du KGB, n’étaient que feintes pour endormir une communauté internationale qui craint que les agissements ne ravivent l’atmosphère de la guerre froide, qu’on croyait finie après la chute du mur de Berlin, en 1989, et, pire, de plonger le monde dans une troisième guerre mondiale.

Il est cependant fort heureux que la situation s’en tienne encore à de vives condamnations et à des menaces de sanctions économiques contre un pays, membre du Conseil de sécurité, qui oppose à l’Ordre mondial (l’ONU) le penchant au désordre de son président assoiffé de force brute.

Dans ce cadre, les réactions (condamnations) en Belgique où se trouvent les instances européennes les plus importantes (UE, OTAN), sont les plus remarquables - et remarqués - de toutes celles qui tentent de ramener le "Tzar" Poutine à la raison, lui qui, dans une brève intervention télévisée, menace le monde en parlant sans détours de la possession de l’arme nucléaire ! Il a même, de façon non voilée, lié l’agression contre l’Ukraine.

A ce jour, les réactions de hauts responsables Belges sont les plus fermes. Si sur Twitter, la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, déclara que la Belgique condamne « avec force l’attaque inconsidérée de la Russie contre l’Ukraine, alors qu’il n’y a eu aucune provocation », ajoutant que : « Les consultations avec (les) partenaires et alliés (de la Belgique) doivent mener à des réponses et des sanctions à la hauteur de l’agression », le Premier ministre Alexander De Croo a écrit, également sur Twitter pour dénoncer les dérives autoritaristes, et même fascistes, de Moscou : « La Belgique condamne fermement l’attaque de la Russie en Ukraine. L’Europe vit son heure la plus sombre depuis la Seconde Guerre mondiale », déclare-t-il, ajoutant : « Nous sommes en contacts étroits avec nos alliés de l’Otan et de l’UE », jugeant que « cette agression russe n’est pas nécessaire et n’a pas été provoquée. Nos cœurs et nos pensées sont tournés vers le peuple ukrainien. »

En plus de ces réactions politiquement convenables, qui rehausse le statut de la Belgique comme l’un des pays européens qui prend de plus en plus position pour dénoncer les exactions et injustices dans le monde, Bruxelles enclenche également une série d’actions pour venir en aide aux Belges pris dans l’engrenage de la crise ukrainienne mais également aux Ukrainiens eux-mêmes.

Ainsi, Alexander De Croo, Sophie Wilmès et la ministre de la Défense Ludivine Dedonder avaient fait le point mercredi soir à l’issue d’un Conseil national de sécurité sur le soutien que compte apporter la Belgique à l’Ukraine dans un cadre bilatéral. Le gouvernement a accédé à la demande ukrainienne d’envoyer de l’équipement militaire, qui consistera en du matériel de protection, d’observation et d’orientation mais pas d’armes ni de munition. D’un point de vue sanitaire, l’Hôpital militaire de Neder-over-Heembeek sera ouvert à des grands brûlés ainsi que d’autres blessés venant d’Ukraine qui seront transférés vers d’autres hôpitaux après y avoir reçu les premiers soins. Via B-Fast, la Belgique enverra également du matériel humanitaire (tentes, couverture, kits d’hygiène, etc.) par camion.

 Par la rédaction du journal

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