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Nord-Kivu : La Banque Mondiale appuie un projet d’accroissement de la desserte en électricité et eau potable

Nord-Kivu : La Banque Mondiale appuie un projet d’accroissement de la desserte en électricité et eau potable

Nord-Kivu : La Banque Mondiale appuie un projet d’accroissement de la desserte en électricité et eau potable

/ SOCIETE / Monday, 08 March 2021 22:19

source photo: Oeil d'humanité

Par Gloire Malthus

Alain OUEDRAOGO, spécialiste principal en énergie de la Banque Mondiale a annoncé jeudi 18 février 2021 qu’un nouveau projet est en cours d’implémentation pour améliorer la desserte. L’assainissement de la province de Nord-Kivu est également prévu. Elle souhaite soutenir les efforts des partenaires qui sont déjà à l’œuvre depuis plus de deux décennies.

Au niveau régional, cette desserte est un casse-tête et divise l’opinion dans le rang des consommateurs des pays membres de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs Africains (CEPGL).

Cette institution de Breton Wood a trouvé ses envoyés en République démocratique du Congo, qui ont rencontré, par exemple, au Nord-Kivu le Gouverneur Carly NZANZU en vue de dégager les premières lignes directives pour aider les autorités.

Tous les espoirs reposent désormais sur une décision de la Banque Mondiale qui ne pourra pas se prononcer avant décembre 2021 : « Le conseil d’administration de la banque mondiale décidera, en décembre, du déboursement des moyens pour l’exécution de ce projet. Le gouvernement nous a demandé une avance pour commencer les travaux. En juillet, des fonds seront déjà disponibles. Nous avons déjà de nombreux opérateurs privés et plusieurs appuis financiers sous forme de dons et prêts. Nous sommes donc prêts à mettre en place des mécanismes pour que le projet réponde aux exigences de la loi sur la décentralisation. » A laissé entendre l’envoyé de la Banque Mondiale.

Toutefois, la Banque Mondiale avait déjà entamé quelques projets, qui ont tous échoué, laissant le doute quant au plan actuel. L’un d’eux est celui du barrage d’Inga 3, situé à 225 km de Kinshasa et à 150 km en escapade de l'embouchure du fleuve Congo dans l'océan Atlantique, qui aurait une capacité de production de 40 000 MW. Ce projet permettrait d’améliorer le quotidien de 80 millions de Congolais en changeant l’eau en électricité, la majorité d’entre eux n’ayant pas d’accès à celle-ci.

En effet, INGA 3 a été envisagé dès le début des années 1950. Des investisseurs et des entreprises françaises, belges, chinoises, brésiliennes et africaines ont échoué, ont construit Inga 1 et 2, ayant une capacité de production potentielle totale de 2 132MW. Malheureusement, ces deux centrales n'ont jamais, elles aussi, fonctionné. 

La Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l'Agence française de développement, la Banque européenne d'investissement et la Banque de développement d'Afrique du Sud ont tous manifesté leur intérêt pour le financement d'Inga 3. En décembre 2013, les États-Unis par l'intermédiaire de l’USAID, son agence de développement, ont également exprimé leur souhait de contribuer au financement de ce projet. À l'heure actuelle, aucun développeur n'a été choisi, mais les entreprises chinoises, coréennes et espagnoles seraient en tête de l'appel d'offres lancé par le gouvernement de la RDC.

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