Cette volonté manifeste de se mettre sur la ligne droite du développement, justifie la tenue cette semaine à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo du DRC-Africa Business forum. Le projet souhaite accroître la macroéconomie du pays, relever le niveau de vie du Congolais et créer 876 emplois directs et décents ainsi que d’autres centaines d’emplois indirects, disent les autorités de Kinshasa.

Le pays dispose d’une abondance de gisements miniers de l’espace grand KATANGA et de minerais nécessaires, notamment : le cobalt, le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel et la graphite qu’il peut aussi exporter.

LA RDC qui détient déjà près de 70% des réserves mondiales de cobalt, a besoin, selon les études menées par Bloomberg, pour produire 100.000 tonnes de précurseurs des batteries, 16 000 tonnes de cobalt, 48 000 tonnes de nickel et 15.000 tonnes de manganèse avec un chiffre d'affaires estimé à environ 3 milliards 200 millions d'USD pour un coût de production de 200 milliards 600 millions USD.

Le ministre de l’Industrie dans ce pays, Julien PALUKU KAHONGYA, a annoncé que le coût de réalisation de ce projet serait estimé à près de 117 millions de dollars alors qu’en Chine, il est de 112 millions de dollars. Dans le continent Européen, notamment en Pologne, ce coût est évalué à 65 millions de dollars. Cependant, pour les mêmes types d’investissements, l’étude de Bloomberg a démontré que les coûts en RDC sont évalués à 39 millions de dollars, soit trois fois moins chers qu’aux États-Unis et en Chine.

Pour matérialiser cette utopie en pleine réflexion autour des institutions congolaises et d’autres invités Africains, le gouvernement congolais a engagé des attentes avec notamment : la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CA), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque africaine d’export et d’import (Afreximbank), Africa finance corporation (AFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et AVZ, a précisé Nicolas KAZADI, Ministre RD congolais en charge des finances.

Pour réussir le pari de la transition énergétique qui met l’Afrique au premier plan d’espaces sur lesquels compte le reste des pays à travers la planète, le Président Félix TSHISEKEDI, actuel Patron en exercice de l’Union Africaine a appelé ses pairs à embrasser cette nouveauté mais également à privilégier le processus d’intégration régionale, amorcé depuis, par la création d’une Zone de Libre-échange Continentale.

Débuté mercredi, 25 novembre, les rideaux du DRC-Africa Business Forum ont été tirés, 24 heures après, jeudi, avec la participation du président zambien Hakainde HICHILEMA, des délégués de plusieurs pays, notamment du  Maroc, du Gabon, ainsi que des organisations comme la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD), mais également des firmes spécialisées comme Tesla, Bosch, Panasonic, etc.