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REBELLES NDC-R ET MAI-MAI KABIDO S’AFFRONTENT AU CONGO (EST DE GOMA)

REBELLES NDC-R ET MAI-MAI KABIDO S’AFFRONTENT AU CONGO (EST DE GOMA)

REBELLES NDC-R ET MAI-MAI KABIDO S’AFFRONTENT AU CONGO (EST DE GOMA)

/ POLITIQUE / Friday, 25 December 2020 20:25

Par Gloire Malthus

A Walikale, sept villages sont vides de leurs habitants après l’assaut des mouvements armés rebelles, les NDC-R opposés aux MAI-MAI KABIDO.

Dans cette région du Kivu, plusieurs villages vivent un véritable calvaire. On peut citer, entre autres, les villages de Kateku, Mirungi, Misinga, Bushimba, Mbukuru, Kimaka. Ces villages appartiennent à l’entité d’IKOBO située à cinquante kilomètres de la ville de Goma considérée comme la capitale touristique dans cette région de la République Démocratique du Congo (RDC). Ils ont été durement touchés par les derniers affrontements opposant les éléments de NdumaDefense of Congo (NDC-R) alliés avec le général autoproclamé MWISA GUIDON, un dissident de l’ancien Chef rebelle TABO TABERI CHEKA aux éléments de KABIDO.

Depuis quelques jours, et sous les tirs nourris des belligérants, les malfrats ont tout pillé sur leur passage. Les biens matériels de tous genres, le petit bétail, tout a été pillé dans ces zones de combat. En attendant le retour au calme, on compte au moins 4000 habitants qui ont été contraints d’abandonner leurs domiciles pour fuir les zones de combat et trouver refuge dans les agglomérations les plus sécurisées. Les villages de Kanyabayonga, Kirumba, Luofu de la région de Lubero, à quelques kilomètres du chef-lieu de la Province, ont dû accueillir les populations déplacées vivant sur le qui-vive et abandonnées à elles-mêmes. Malgré l’insécurité qui règne, certains réfugiés ont commencé à regagner leurs habitations à leur risque et péril.

(Au sein) de la société civile congolaise, des sources parlent d’une grave situation humanitaire qui empire chaque jour qui passe. Tout au long de leur déplacement, ces populations mènent une vie très pénible. Sans accès aux soins de santé de base, elles manquent de tout, selon des sources fiables. Les structures sanitaires existantes dans la région sont éloignées de ces patients en fuite. Et on en compte pourtant au moins une quinzaine. Ces structures sanitaires sont aujourd’hui quasi enclavées en rapport à la zone de santé de Pinga. C’est en effet cette circonscription de santé qui leur assure la desserte en médicaments et qui, en ces temps d’hostilités, se retrouve entre la présence ennemie et les lieux de fuite des citoyens de IKOBO, confie MUHINDO MUHEMERI, notable de BAKOBO et fils du terroir. En attendant, la Division Provinciale de la Santé (DPS au Nord-Kivu) parle d’une situation difficile sur place. Le Docteur Janvier KUBUYA assure néanmoins que les professionnels de santé font de leur mieux pour atteindre la population en cas d’accalmie. Selon le patron de la DPS en province, cette

situation ne serait pas si alarmante, malgré l’ampleur qu’elle prend sur le plan politico-militaire.

Le Commandement SUKOLA II de la 34ème région militaire au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo parle d’une zone opérationnelle dans laquelle les forces loyalistes poursuivent sans relâche la traque de l’ennemi.

Des sources de la société civile parlent quant à elle de seulement trois villages sur plus de sept qui sont à ce jour repris aux rebelles par les forces loyalistes. La semaine dernière, le Sous-secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en Charge des Opérations de Maintien de la Paix, s’est rendu dans la région en compagnie du Gouverneur du Nord-Kivu Carly NZANZU KASIVITA en vue de saluer les efforts de pacification qui s’y déroulent, alors que, pour les humanitaires, la menace n’est pas encore totalement écartée.

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