Par Jean Paul HABIMANA
Karine Lalieux, actuelle Ministre fédérale belge des Pensions et de l’Intégration sociale chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre la pauvreté, dispose d’atouts certains pour sortir victorieuse des élections du 9 juin prochain.
Dans le cadre de la préparation de ce grand rendez-vous au cours duquel les électeurs belges feront probablement un choix de raison, Karine Lalieux est déjà en première ligne pour défendre le programme de son parti avec d’autres ténors de cette formation, comme le montre le débat de samedi dernier à Bruxelles en compagnie des candidats députés parmi les plus importants, on peut citer Monsieur Ahmed Laaouej ; Bourgmestre Koekelberg et Président du Groupe PS a la Chambre des représentants, Philippe Close ; le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles et Madame Lydia Mutyebele Ngoi ; Échevine du Logement, du Patrimoine public et de l’égalité des chances.
En fonction depuis le 1er octobre 2020 (3 ans, 7 mois et 5 jours), elle aura prouvé ses compétences et son engagement pour servir ses concitoyens dans le cadre d’une action politique bien remplie qui l’avait consacrée comme Députée fédérale à la Chambre des représentants et qui, très probablement, lui permettra de conserver son fauteuil sans coup férir au nom de la circonscription Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Membre du Parti politique PS, cette diplômée de l’Université libre de Bruxelles, née à Anderlecht le 4 mai 1964, a été de tous les combats de son parti qu’il s’agisse de la politique européenne, nationale ou locale. Son engagement sans faille en fait l’une des femmes fortes du PS. Son expérience dans la gestion des affaires publiques locales de par son statut d’échevine chargée de la Propreté publique et de l'Informatique de 2006 à 2012, puis de la Propreté publique et de la Culture, de 2012 à 2020 de la Ville de Bruxelles, lui a permis d’asseoir une notoriété politique qui est allée crescando par son engagement pour une plus grande justice sociale et la parfaite maîtrise des dossiers qui font l’actualité en Belgique et en Europe.
Lors de ses mandats de parlementaire (2000-2019), Karine Lalieux est à l'origine de plusieurs lois et propositions de loi notamment pour le service bancaire universel (adoptée en 2001) et la création d'un observatoire du coût de la vie quotidienne. Elle plaide également pour l'instauration de la Taxe Tobin. Elle était entre autres membre effective de la commission de l'économie.
Dans le cadre de ses fonctions de ministre des pensions et de l’intégration sociale, chargée des personnes handicapées, de la lutte contre la pauvreté et de Beliris dans le gouvernement De Croo, elle a notamment réformé le suivi des conditions de résidence des bénéficiaires de la GRAPA, l'allocation pour les personnes de plus de 65 ans qui ne disposent pas de ressources suffisantes (février 2022). Son passage d’échevine à présidente du Cpas de Bruxelles est un choix motivé par sa volonté de rester au service des personnes précarisées et de lutter contre les inégalités de toutes sortes.
Karine Lalieux a toujours été d’avis qu’il faut consolider les politiques sociales en Belgique et, plus largement, en Europe. A ce sujet, elle déclarait que l’objectif est « d’éradiquer le sans-abrisme d’ici 2030, conformément à notre engagement de Lisbonne, et de sortir 5 millions d’enfants de la pauvreté, grâce à la garantie pour l’enfance. C’est pourquoi il est primordial d’écouter les personnes en pauvreté sur ces thèmes ». Elle a d’autres engagements tout aussi important, tant au plan national qu’européen. On peut citer dans ce cadre, sans prétendre à l’exhaustivité : la lutte contre le changement climatique dont l’accès à une consommation et une alimentation durables, les droits humains au sens large et les droits de travailleuses et travailleurs, la bonne utilisation des fonds publics, la lutte contre le non-recours, les enjeux de la digitalisation et enfin - et surtout - la participation de toutes et tous à ces changements sociétaux majeurs. Elle ne cesse de répéter, pour marquer son engagement social en faveur d’une Belgique dépourvue d’inégalités, que l’action qu’elle mène en tant que ministre revêt toutes les dimensions socio-économiques de nature à apporter un changement positif durable mais surtout profitable à tous.