Par Jean Paul HABIMANA
Malik Ben Achour est un homme politique belge connu pour son engagement total en faveur de la défense des principes de solidarité et d’humanité à l’égard de ceux qui souffrent et de « ceux qui travaillent et qui vivent près de (lui) de même qu’en faveur de ceux qui souffrent loin à l’image des Palestiniens de Gaza, des victimes civiles de l’Est de la RDC, des populations de l’Ukraine et de tous ceux que la bêtise humaine fait souffrir dans l’indifférence totale des puissants de ce monde.
A Œil d’Humanité, il parle en connaisseur de la mission dévolue à la chambre de représentants : « Il y a 150 députés qui sont élus dans la province. Ils ont comme mission de contrôler le pouvoir exécutif, en l'occurrence le gouvernement, et voter les propositions de lois. Le parlement est le cœur de la démocratie, un système sans contrôle d'un gouvernement n'existe pas ; donc le parlement contrôle l'action du gouvernement ».
Evoquant le caractère « plurielle » de la représentation parlementaire en Belgique due à l’existence d’un état fédéral, il fait remarquer, avec la fine analyse de l’homme rompu à la politique, que l’évolution institutionnelle de la Belgique « a conduit à répartir les compétences entre l’Etat centrale, d'une part, et les régions d'autre part », précisant qu’il n’y a « pas d’hiérarchie entre les deux régions » et que, pour ce, « chacun met ces décisions dans les circonstances qui les concernent ».
Il cite, à titre d’exemple, le fait que la région wallonne « décide elle-même en ce qui concerne la politique du logement ou la politique de l'aménagement du territoire » et l’Etat fédéral fait de même en matière des affaires étrangères.
La politique n’est pas un métier
Il suffit de revisiter le parcours de Malik Ben Achour, sur son site personnel, pour se rendre compte que l’homme a un savoir encyclopédique sur la politique, belge et européenne, mais qu’il a, aussi, côté relations humaines, ce qui fait de lui un homme à part, foncièrement engagé contre toutes formes d’injustice, toutes dérives qui portent préjudices à la vie d’autrui.
Reconnaissant, avec l’autorité du philosophe, que la politique n’est pas un métier, lui qui l’exerce depuis 2006, quand il a été élu comme conseiller communal, il s’est forgé, depuis, l’image d’un Juste dont l’engagement est né d’une série de révolte et d’indignation par rapport à des réalités (inégalités, pauvreté, racisme, etc.) que charrie une société belge soumises aux contingences que subie une Europe désormais multiraciale, malgré la « résistance » des courants nationalistes refusant la diversité culturelle et ethnique.
Malik Ben Achour justifie son choix du PS en disant que c’est un parti avec lequel il partage les mêmes valeurs, précisant qu’il fait de la politique un choix « proximité avec les gens ». C’est cette proximité qui permet, justement, de « vivre » les problèmes que rencontrent les citoyens et de chercher à les résoudre en actionnant les leviers du pouvoir à quelque niveau où l’homme politique se trouve. Concernant le mandat de Malik Ben Achour, et bien que cette législature a été marquée par une grande crise de Covid, en 2019, lui et son groupe politique ont travaillé à aider les ménages en créant les tarifs sociaux élargies, prenant des mesures strictes par rapport aux ménages et PME dans le cadre de l’exposition de gaz et d’électricité.
Les engagements de l’Homme Malik Ben Achour ne se limitent pas seulement à la politique belge, ou même européenne, mais portent aussi sur ces « malaises » humains qui troublent la conscience d’un monde qui fait preuve, de plus en plus, d’une « volonté d’impuissance » face aux guerres et conflits à dimensions multiples (raciales, confessionnelles, d’occupation, etc.). A ce propos, Malik Ben Achour dit, sur la guerre à Gaza : « nous avons beaucoup travaillé pour positionner la Belgique d’un bon côté d’histoire, du côté du point de vue de la défense internationale et de la population civile ». Il déclare avoir « fait le même travail à l’Est de la RDC (République démocratique du Congo).
Revenant sur des questions de politique interne, Malik Ben Achour indique que « les Belges comprennent que l’ADN du PS est la défense de la sécurité, défenses des salaires des travailleurs, la santé dans laquelle le respect des principes de l’égalité des chances permet à chacun de trouver sa place quelles que soient ses origines et sa couleur de peau. Les Belges comprennent que par ailleurs que nous sommes un parti sérieux digne de son nom. Nous sommes dans l’action concrète car nous sommes capables de transformer la société pour la rendre juste et égalitaire. A cet effet, nous sommes prêts à remporter la victoire contre le MR car nous avons un bilan qui est très solide » qui se décline principalement en financement des soins de santé, protection des salaires et augmentation des pensions.
Comme slogan politique, Malik Ben Achour lâche : « Poursuite de nos combats ». Il estime que s’être battus pendant 5 ans pour la solidarité internationale, la survie des ménages et la santé empêche aujourd’hui de céder face au danger qui menace la société belge et qui n’est rien d’autre que la monté de l’extrême droite.