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Le Sénégal est un petit pays de 196722 km2. Il occupe l’extrémité ouest du continent africain. Il est limité à l’Ouest par l’océan atlantique, au Nord par la Mauritanie, au Sud par la République de Guinée et la Guinée Bissau et à l’Est par le Mali. Le Sénégal est indépendant depuis 1960. Plus de 50% de sa population est constitué de jeunes.

L’économie sénégalaise est tirée essentiellement par l’exploitation minière, la construction, le tourisme, la pêche et l’agriculture, mais le pays est surtout connu pour la force de sa diaspora et la présence de ses intellectuels au sein des organisations internationales.

En matière d’opportunités de création d’entreprise, le Sénégal se veut un modèle en Afrique en agissant sur plusieurs leviers :

Il y a les procédures administratives. En effet, depuis une dizaine d’année, le pays a initié les conditions de création des entreprises avec l’allègement des formalités. Cette tâche est dévolue au Bureau d’appui à la création d’entreprise (BAC) qui reçoit les déclarations d’intention avec l’avis d’immatriculation NINEA, le registre du commerce.

Selon le bureau d’appui à la création d’entreprise, les étrangers doivent fournir les dossiers suivants :

-  deux copies du passeport,

- Un casier judiciaire délivré par le pays d’origine datant de moins de trois mois,

-  Un certificat de résidence délivré par la police ou la mairie,

-  Un certificat de mariage, pour les mariés,

-   deux timbres fiscaux de 2000 f CFA pour le Registre du Commerce et pour le NINEA.

Les frais de constitution d’un tel dossier font moins de 100.000 frs CFA.

Il faut dire aussi que, en plus des facilités offertes aux investisseurs, comme indiqué ci-dessus, le Sénégal fait valoir une stabilité politique qui en fait l’un des rares pays africains à n’avoir jamais connus de coup d’Etat, malgré de fréquents remous sociaux, surtout à la veille des élections présidentielles, comme celles ayant opposé l’actuel président Macky Sall, à son prédécesseur Abdoulaye Wade dont les velléités pour un troisième mandat ont été refroidies par les Sénégalais qui, après avoir manifesté, l’ont rejeté par les urnes en 2012.

En effet depuis son indépendance, le pays a connu deux alternances.  Après la succession d’Abdou Diouf à Senghor, en 1981, les élections présidentielles (1988, 1993, 2000, 2007, 2012, 2019) se sont toujours déroulé pratiquement dans le calme et le vaincu ne se gêne pas pour féliciter le vainqueur.

Au plan social, les grincements de dents ne manquent pas mais à la fin c’est le dialogue qui prévaut (dialogue interreligieux, création de l’observatoire du dialogue national, haut conseil du dialogue national). Une journée du dialogue nationale a été même instituée pour taire certaines divergences notamment d’ordre politique. Ainsi, le front social, n’est jamais de nature à faire installer une situation d’insécurité totale.

L’on pense aussi que, vue l’ouverture d’esprit des Sénégalais, un pays musulman à 94% mais laïc, le Sénégal est un pays qui est à l’abri de toute tentation extrémiste (terroriste).

C’est différents facteurs militent en faveur d’une démocratie enviable. Aujourd’hui La pluralité des médias, la liberté d’expression, le multipartisme  sont autant de faits qu’aiment les investisseurs.

Le Sénégal occupe aussi une position stratégique qui favorise les investissements. Il est bordé à l’ouest par l’océan Atlantique ; c’est la porte de l’Afrique avec son port international.  Le type de climat à Dakar, Rufisque, Saint-Louis, Mbour, Thiès est favorable à l’installation d’entreprises.

Il dispose également d’infrastructures importantes, comme l’aéroport Blaise Diagne, et la nouvelle ligne des TER (Train express régional) qui facilitent le trafic.

Les hôtels et auberges sont nombreux et prêts à accueillir à tout moment des étrangers. Le transport, malgré quelques difficultés, comme les bouchons permet une certaine fluidité. L’Etat a délocalisé les ministères vers Diamniadio qui est devenue une nouvelle ville.

Tous ces facteurs combinés constituent t des atouts non négligeables favorables à la création d’entreprise.

Les chercheurs d’emplois offrent un grand potentiel d’employabilité. C’est-à-dire que beaucoup de jeunes sont formés pour faire face aux exigences du futur, la technologie de pointe, les ressources humaines, la comptabilité et tous les nouveaux métiers favorisés par la manipulation de l’outil informatique, etc.

Moussa Diallo