Par Jean Paul HABIMANA
Joël Nougli, Belge d’origine Togolaise, proche de Maxime Prévot, porte le numéro 15 (liste 8) pour défendre les couleurs des Engagés, en octobre prochain, dans la ville de Bruxelles. Cet homme pleinement engagé pour des causes justes (lutte contre les discriminations de toutes sortes, le chômage, les inégalités, etc.) et dont le slogan politique est « la voix des sans voix », fait partie des espoirs de réussite de son mouvement Les Engagés qui fait de l’Objectif de proximité son slogan de campagne pour l’élection du 13 octobre prochain.
C’est d’abord au sein de la société civile Bruxelloise que ce Belgo-Togolais a mené son combat pour la liberté, la justice, la démocratie et la lutte contre toutes les discriminations. Un combat pour la dignité humaine, tout court, en faisant du slogan « la voix de sans voix » l’instrument d’une approche politique qui abhorre toutes les formes de ségrégations au sein d’une société belge de plus en plus diversifiée mais qui a la volonté de faire du vivre-ensemble un choix commun, malgré les « résistances » de certains et les projets politiques à tendance nationaliste étroit qui émergent un peu partout en Europe : Rassemblement national (anciennement Front national, France), Front national (Belgique), disparu en 2012, Mouvement pour une meilleure Hongrie, Parti national-démocrate d’Allemagne, Parti de la liberté d’Autriche, Forza Italia, etc.
Joël NOUGLI est donc un homme qui, après avoir compris la portée réelle que peu avoir une action Engagée, a fait sienne tout ce que ce mouvement politique met en avant comme Valeurs à divulguer dans une société Belge où certains sont encore partisans du moindre effort. Comme le mouvement qui l’a porté sur ses listes, il veut « Voir loin, agir juste et parler vrai. Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit, être accessible, créer l’espoir, rendre confiance, être déterminé… »
Il veut être le modèle d’une intégration qui apporte un plus, pas de celles qui quémandent au nom d’une « fragilité » supposée d’une diaspora africaine qui a pris sur elle d’emprunter le chemin retour, après avoir subie la colonisation des siècles durant. Il s’agit de véhiculer l’idée d’un monde ouvert, un monde de liberté et de justice qui donne la chance à tous ses habitants, indépendamment de la couleur de leur peau, de leurs origines ou de leurs croyances !
Mais, pour atteindre ces nobles objectifs, Joël Nougli est conscient que, au niveau de la Ville de Bruxelles, il faut se battre, d’abord, pour la cause des faibles et des marginalisés, élever le niveau du débat au plan non seulement de la Cité mais de l’Etat, et peut-être même de l’Europe dans ce qui est perçu comme une Sainte Alliance du Bien (la Dignité de l’Homme) contre le Mal (les discriminations). Donc, dans son entendement, il n’y a pas meilleure façon, meilleur moyen, que d’être « la voix des sans voix ». Etre contre tout radicalisme et tout repli identitaire, travailler à construire une société ouverte, apaisée, créative et inclusive, une société où chacun vivra mieux et aura l’opportunité de réaliser le meilleur de lui-même.
