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Par Jeff THES

L'Alliance de Développement dans la Démocratie, ADD, regroupant le Costa Rica, Le Panama et la République Dominicaine est une structure qui permet à ses pays-membres de s'imposer au regard de la communauté internationale. Les Voisins immédiats de la République d'Haïti veulent largement profiter de l'ADD pour étendre leur leadership dans la Caraïbe et en Amérique du Sud. Ce qui cadre parfaitement avec la vision de l'actuel président dominicain, Luis Abinader.

Depuis son arrivée à la tête de la République Dominicaine, Abinader n'a pas caché sa politique d'ouverture. Ses rapports avec les pays de l'ADD, ses différentes sorties sur la crise haïtienne, en sont la preuve.

Interviewé sur Telenoticias par Roberto Cavada, mardi dernier, le Ministre dominicain des affaires étrangères, M. Roberto Alvarez a tenu à vanter les avancées de la politique étrangère de son Chef d'État.

Selon le chancelier Dominicain, la signature de l'Alliance de Développement dans la Démocratie est un pas important pour le gouvernent.

" Cette alliance, à savoir l'ADD, a attiré l'attention sur le continent et au delà, car les trois pays sont des démocraties relativement petites et stables, qui ont développé un mécanisme de cette nature. L'objectif de l'ADD est de rendre nos pays visibles et de coordonner le travail dans les domaines tels que la politique, la coopération internationale et le développement économique et le commerce extérieur", a fait savoir le ministre lors de cette interview citée par République Dominicaine Live avant d'évoquer la rencontre entre le secrétaire d'État américain, Antony Blinken avec les représentants des pays membres de l'alliance parallèlement au vote de censure relatif au conflit russo-ukrainien.

Le chef d'État dominicain avait profité de la période d'investiture du nouveau président chilien, Gabriel Boric pour entretenir avec les représentants sortant et fraîchement investi du Chili, le roi d'Espagne et l'actuel chef du gouvernement haïtien, entre autres. Selon le calendrier d'activités de l'ADD présenté par M. Alvarez, on voit bien que la structure poursuit sa course vers son objectif qui est de visibiliser les démocraties caribéennes et Sud-américaines.

Entre-temps, les haïtiens qui partagent l'Île d'Haïti continuent à expérimenter l'enfer des gangs armés qui contrôlent les principaux quartiers du département de l'Ouest du pays, la montée exponentielle du kidnapping et les cas d'assassinats.