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Cécile Vainsel (PS), députée au parlement Bruxellois, apporte son précieux soutien au FIBA 

Cécile Vainsel (PS), députée au parlement Bruxellois, apporte son précieux soutien au FIBA 

Cécile Vainsel (PS), députée au parlement Bruxellois, apporte son précieux soutien au FIBA 

/ POLITIQUE / Friday, 16 August 2024 21:55

Par Jean Paul HABIMANA

Dans sa volonté d’organiser le Festival international Belgique-Afrique, en lui donnant toutes les chances de succès possibles, l’absl Œil d’Humanité peut compter sur le précieux soutien de Mme Cécile Vainsel, députée au parlement Bruxellois qui est devenue la Présidente d’honneur de cette manifestation culturelle dont les initiateurs veulent  faire un rendez-vous annuel. Le site Œil d’Humanité a rencontré Mme la députée qui a bien voulu livrer ici quelques importantes idées et commentaires sur la diplomatie culturelle, son mandat de députée, ses rapports à la base, l’action humanitaire mais surtout son soutien au FIBA en tant que manifestation culturelle visant à établir un pont entre l’Afrique et la Belgique.

 

Conseillère communale - cheffe de groupe à Woluwe-Saint-Pierre, en plus d’être députée au parlement bruxellois, Cécile Vainsel sait vraiment de quoi elle parle, quand on l’interroge sur ses activités politiques. Evoquant la situation actuelle, celle-ci estime que cette année-ci « sera un petit peu particulière » en raison de l’organisation des élections communales pour lesquelles elle sera tête de liste pour le PS à Woluwe Saint-Pierre. Evoquant son rôle de députée, elle rappelle comment se présentent les travaux parlementaires, lesquels consistent « à rédiger les interpellations, à siéger en commission thématique et aussi en séance plénière, à participer aux réunions de groupe, à rencontrer les différentes associations dans son domaine de compétence, à gérer la communication sur les réseaux sociaux et avec l'ensemble des médias » 

Pour Cécile Vainsel, être député au parlement bruxellois peut être considéré comme un aboutissement, parce qu’elle a « à cœur de pouvoir représenter les Bruxelloises et les Bruxellois qu’elle a eu l’occasion de rencontrer tout au long de ces dernières années. « Chaque marque de confiance est pour moi un grand honneur et j’espère en être digne ; mon objectif est de pouvoir aboutir dans un maximum de projets dans les domaines de la santé, de la culture, de soutien à l'entreprenariat, de la défense des droits des femmes et des seniors et de la lutte contre toutes formes de discrimination. J'ai vraiment hâte d’entamer mon travail », précise – t – elle avec enthousiasme.

Pour la députée bruxelloise, « le travail parlementaire débutera pleinement à la rentrée vers miseptembre.» Autant dire que c’est pour bientôt.

 

Conseillère communale depuis 12 ans

 

Cécile Vainsel a de l’expérience à revendre dans le travail politique et social, puisqu’elle est conseillère communale depuis 12 ans, en tant que membre de l’opposition pour le PS qui n’est pas dans la majorité dans sa commune.  Douze ans donc qu’elle s’investit très activement au service de la population locale, notamment via le frigo solidaire qu’elle a créé pour venir en aide aux personnes les plus fragilisées tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Elle est également très active au niveau régional où elle est en contact avec un grand nombre de citoyens qui n’hésitent pas à l’interpeller sur diverses questions, appréciant son engagement sincère pour le vivre-ensemble. Pour elle, « la politique est un investissement de chaque jour, de chaque instant ; c’est un dévouement au quotidien » essentiel à ses yeux, parce qu’elle considère que le rapport à la collectivité et la défense du bien commun sont des valeurs essentielles sans lesquelles elle ne pourrait pas trouver du sens à l’existence. 

 

Soutien au FIBA

 

La députée bruxelloise compte parmi les premiers soutiens précieux au Festival International Belgique-Afrique (FIBA) puisqu’elle en est la présidente. D’ailleurs, elle déclare, à ce sujet : « être présidente du Fiba est pour moi un très grand honneur, dans le cadre de mes compétences culturelles.

Elle applaudit cette très belle initiative de l'asbl Œil d’Humanité. Elle pense, en effet, qu'autant les politiques culturelles menées à Bruxelles, notamment par son parti, sont fondamentales pour la promotion du vivre ensemble et du bien être de tous les citoyens, autant il est important de développer des projets humanitaires en dehors du territoire belge ; chaque acte de solidarité et d'humanité, grandit celui qui le porte, tout en rappelant que les projets développés en Côte d’Ivoire relèvent davantage des relations internationales. 

Au niveau local, Cécile vainsel a eu en effet la chance de suivre ces politiques culturelles depuis bientôt 13 ans. Son expérience d'ancienne directrice d'administration de la culture a la Cocof y est également pour quelque chose, elle qui a eu l’occasion de rédiger un plan culturel pour Bruxelles, véritable plan de déploiement culturel stratégique sur le long terme pour la région bruxelloise. Par ailleurs, elle a toujours accordé un grand intérêt au dialogue entre les cultures, à la place de chaque citoyen comme acteur de culture dans sa ville, convaincue que les différences entre les citoyens belges sont leur plus grande richesse : 

« A mon sens, les politiques culturelles sont tout à fait fondamentales. On a l’habitude d’entendre que c’est un petit peu la cerise sur le gâteau, que ce sont des droits qui viennent en dernier lieu mais, à mon sens, il n'en est rien. » Pour elle, les droits culturels sont essentiels : une personne qui n'exerce pas ces droits culturels n'est en effet pas en mesure de défendre ses droits économiques et sociaux. Il est donc vraiment primordial de faire de chaque citoyen un acteur culturel à part entière.

Analysant la situation actuelle que traverse la Belgique, Cécile Vainsel en fait un diagnostic juste : « Nous vivons dans une société en pleine mutation et qui, malheureusement, est confrontée à différentes crises sur le plan économique, social, environnemental et sanitaire.  Et ces différentes crises insécurisent de nombreux citoyens qui, par méconnaissance ou par peur de l'autre, de l'étranger, ont tendance à diaboliser tous ceux qui ne leur ressemblent pas ».  Elle pense, à l'inverse, que la culture permet d’organiser des rencontres entre des citoyens qui, a priori, n’ont pas grandchose en commun mais qui permettent justement de « dédiaboliser les différences et de se rendre compte qu'au final, ce qui nous rassemble est beaucoup plus fort que ce qui nous divise », assure-telle. « De ce point de vue là, la culture est capable de soulever des montagnes ».

Revenant à son soutien au FIBA, la députée bruxelloise regrette que les subsides soient limités pour ce genre d’activités culturelles et ce pour plusieurs raisons. « Tout d’abord parce, nous sommes en situation de déficit budgétaire et nous devons assumer des efforts conséquents pour les prochaines années. Il en résulte  moins de moyens pour ce qu’on appelle les projets en initiative qui sont financés par des crédits facultatifs, c’est à dire des budgets qui ne sont pas inscrits dans un cadre légal ». 

Par ailleurs, l’année 2024 est particulière s’agissant d’une année électorale, dans la mesure où les crédits budgétaires sont actuellement réservés au prochain gouvernement bruxellois ; enfin, il est important de « disposer de toutes les informations relatives aux sources de financement possibles pour ce type d’initiatives et d’avoir vraiment une vision globale sur tous les moyens de financement éventuels, qu’ils soient publics ou privés » assurant qu’elle se ferait évidemment un plaisir de guider et d’orienter les organisateurs du FIBA en la matière. En terminant son intervention, la députée bruxelloise s’est dit « ravie d’être la présidente d’honneur du FIBA » et espère qu’« il y aura de nombreuses autres éditions au cours des prochaines années. »

 

 

 

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