Renforcer les échanges commerciaux entre la Belgique et l'Afrique, tel est l'objectif principal visé par l'organisation, le 24 mars prochain, de la première édition du FEBA (Forum économique Belgique-Afrique) organisé par le média Œil d'Humanité en collaboration avec des partenaires africains et belges dont la Région Wallonne.

Cette mission de rassembler, dans des échanges BtoBe, opérateurs économiques, décideurs volontaristes, leaders d'opinion et diaspora africains, porteurs de projets, Ong de développement, hommes d'affaires et hommes des médias devrait favoriser une plus grande coopération entre les secteurs privés africain et belge, notamment celui de la Wallonnie dont le poids économique se renforce de jour en jour à travers les importations vers les marchés africains.

Elle est certes servie par l'attractivité de la Belgique (au carrefour de l'Europe) mais il lui manque une visibilité, en amont, côté Afrique, que le FEBA veut booster en engageant tous les moyens de communication, modernes et classiques, pour réussir un tel pari.

Les avantages pour les participants belges et africains sont certains. Le FEBA devrait leur permettre de sceller des partenariats et échanges commerciaux, proposer un accompagnement technique des projets et des financements complémentaires, sensibiliser les diasporas africaines à investir dans leurs pays d'origine et "vendre" l'Afrique, comme bon risque, aux opérateurs économiques belges pour investir dans le continent aux opportunités inestimables, selon plusieurs analystes.

Outre cette mise en relation entre des opérateurs de la Belgique, en général, de la Walonnie en particulier, et leurs collègues d'Afrique, le FEBA veut pérenniser un cadre d'échanges nord-sud ou le principe du gagnant-gagnant est une option partagée. Il s'agit aussi d'un accompagnement des opérateurs économiques africains et belges qui veulent investir dans l'une ou l'autre des deux zones. En termes d'opportunités d'affaires et d'investissements, le FEBA cherche donc à jouer un rôle de facilitation dont la diaspora et les hommes d'affaires belges ont plus que besoins.