Le café est l’une des cultures industrielles burundaises cultivées dans la région Naturelle de Mugamba ; c’est dans les provinces Cibitotoke, kayanza, Muramvya, Mwaro, Bururi et Bujumbura Rural.

L’usine LOVIMAX est implantée sur la colline MURAMBANA,  à cinq kilomètres du chef-lieu de la province Muramvya, une province située sur les plateaux centraux du pays. L’homme d’affaires  Victor GIRUKWISHAKA, est le principal  promoteur de cette usine occupant une superficie de plus de sept hectares. Les plantations en thé sont étendues dans six communes de haute potentialité de cette culture, avec une capacité de production de deux milles tonnes de thé sec  par an. Ses bâtiments d’extension abritent les bureaux administratifs.

L’usine  de thé LOVIMAX est reconnue par les instances habilitées depuis le 31 octobre 2014, ce qui fait neuf ans d’existence de cette entreprise. Comme l’indique le propriétaire de cette usine, dans ses objectifs figurent la création d’emploi en milieu rural et l’amélioration des conditions de vie aux producteurs de thé aux jeunes et la promotion du thé sur le marché international.

L’usine LOVIMAX contribue aussi aux efforts de protection de l’environnement en éduquant ses employés à la gestion des déchets, lors de la plantation, ainsi que le traçage des courbes de niveau pour protéger le sol contre toute sorte d’érosion. Le projet LOVIMAX  veut stabiliser les jeunes  et les femmes sans occupations par la création d’emplois dans les milieux ruraux pour freiner le mouvement de l’exode rural, la production du thé vert à partir du noir. LOVIMAX veut aussi compléter l’Office du thé Burundais (OTB) dans le programme d’extension de plantations de thé, appuyer pour assurer la structuration des « théiculteurs »  regroupés en associations et coopératives. LOVIMAX va distribuer aussi les revenus substantiels surtout en milieu rural où les populations en ont tellement besoin.

Les bénéficiaires des fruits de LOVIMAX sont en deux catégories : la population environnante, dans la création de l’emploi, et l’Etat par le paiement des impôts et taxes  et le nombre de la main-d’œuvre utilisée chaque mois évaluée entre 600 et 800 personnes majoritairement les femmes et les jeunes. Ces  bénéficiaires d’emploi témoignent de l’importance de cette usine dans leur localité. En plus de l’emploi, cette population de la localité bénéficie également de l’eau potable et de l’électricité qui sont livrées par LOVIMAX. C’est ce service social (contenu local) qui fait aussi de l’usine de thé LOVIMAX une opportunité économique du pays.

Le thé burundais est cultivé au Burundi depuis 1931 sur les flancs des hautes montagnes constituant la crête Congo Nil, TEZA reste une grande exploitation théière au Burundi. Au Burundi, le thé est la deuxième culture de rente  et d’exploitation après le café et représentait 13% de la valeur en 2007, selon certaines informations et le Burundi occupe la deuxième place en termes de qualité du thé en Afrique. 

Notons enfin que l’usine LOVIMAX a à cœur de faire du Burundi l’une des fiertés africaines dans la production du thé de bonne qualité au niveau mondial.

Par Aline MUGISHA