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Communiqué relative à  la condamnation  du Pr Ahmadreza

Communiqué relative à  la condamnation  du Pr Ahmadreza

Communiqué relative à  la condamnation  du Pr Ahmadreza

/ Tribune Libre / Sunday, 15 May 2022 10:04

source photo: lalibre

Cela fera bientôt six ans que le Pr Ahmadreza Djalali a été accusé d’espionnage et incarcéré par les autorités iraniennes et dont l’exécution serait prévue au plus tarde 21 mai prochain, si l’on s’en tient à ‘information diffusée par l'agence de presse iranienne, ISNA, et ce, en dépit des multiples démarches déjà entreprises par le gouvernement belge auprès des les autorités iraniennes. Même si l’information n’a pas encore été confirmée ou infirmée par les autorités iraniennes, tout porte à croire que les révélations faites par ISNA ne sont pas non plus à prendre avec légèreté quand on sait que l’Iran est l’un des pays au monde à avoir exécuté le plus de prisonnier au cours de ces deux dernières décennies. Aussi, cette révélation est aperçue comme une épée de Damoclès par les autorités belges et suédoises ainsi qu’Amnesty international, fervent défenseur des droits de l’homme. C’est d’ailleurs pourquoi, le premier ministre belge Alexander De Croo a, dans son adresse devant la Chambre des représentants le jeudi 12 mai dernier, laissé entendre qu’il aurait sollicité un entretien avec le président iranien, Ebrahim Raïssie, pour discuter sur l’affaire Ahmadreza Djalali qui croupit sous les geôles iraniennes depuis 2016.

Avec ces révélations de l’Agence de presse ISNA, Amnesty international n’est pas passé par quatre chemins pour marquer son indignation contre l’issue du procès. Un procès qu’il a d’ailleurs qualifié « d’inique et entaché de torture ». Outre Amnesty international, c’est le monde entier qui condamne cette peine capitale à l’encontre du Pr.

On pourrait se demande si « la main tendue » de De Croo sera-t-elle agrée. Si l’on s’en tient aux déclarations de ISNA, on pourrait deviner aisément une volonté ferme de Téhéran d’exécuter le Pr irano-suédois, et ce, malgré les multiples dénonciations et condamnations sur l’attitude des autorités judiciaires iraniennes.

Qu’à cela ne tienne, Amnesty International invite la Belgique et la Suède à faire pression sur les autorités iraniennes pour obtenir la libération du Pr Ahmadreza Djalali.

Pour l’instant les regards sont tournés vers les dirigeants iraniens avec l’espoir qu’ils vont reconsidérer leur décision de condamnation. Malgré les avancées significatives engrangées afin d’aboutir à l’abolition la peine de mort, cette condamnation vient prouver qu’il y a encore du chemin à faire pour assurer le droit à la vie.
 
Par Jean Paul HABIMANA

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