source photo: PourElle.info
Gloire MALTHUS
C’est un autre pas que vient de franchir le pays dans la marche vers les Objectifs du Développement Durable, (ODD) qui suggère l’égalité de chance hommes-femmes dans les instances de prise de décision.
Il s’agit également de l’article 14 de la constitution qui se matérialise petit à petit et qui garantis 30% des postes ministériels et autres titres aux femmes.
Cette année, après 4 mois des tractations, le gouvernement de Sama Lukonde a été rendu public. Les premières estimations évaluaient les membres de cette composition à 57 avant que le nombre des membres sortants ne révèle le chiffre de 56 Vice Premiers Ministres, Ministres d’Etat, Ministres, Ministres délégués et Vice Ministres.
Un proche de la Présidence confie que « Parmi les raisons qui auraient poussé à la réévaluation du nombre des membres de ce gouvernement, le critère géopolitique de la nouvelle coalition au pouvoir et la représentativité des femmes auraient pesés.
Si on compare avec la composition de deux derniers Gouvernements sous Joseph Kabila pour lesquels le débat a été houleux autour de la représentativité des femmes au sein du pouvoir politique, cette année le taux de representativité à augmenter de façon exponentielle.
Sous le Gouvernement Matata Ponyo un et deux, par exemple, le taux tournait autour de 15%, équivalent à 7 postes sur 49 ; sous Samy Badbanga , 8 femmes occupent des postes ministériels dans un gouvernement de 59 membres, l’équivalent de 13%.
Le régime Tshisekedi semble avoir le mérite de hausser ce taux de représentativité depuis deux ans . Sous le Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba , les femmes détenaient 17% des postes dans un gouvernement que l’opposition a qualifié d’éléphantesque.
Des 27% accordés à la femme sous l’actuel Gouvernement Sama Lulonde, l’on peut noter de nouvelles jeunes figures dans la sphère politique congolaise . Il faut aussi remarquer que les femmes qui ont longtemps lutté à l’opposition sont plébiscitées ; c’est le cas d’Eve Bazaiba qui désormais détient la Vice-présidence ayant dans ses attributions l’environnement.