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Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, l’un des hommes orchestres du PS

Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, l’un des hommes orchestres du PS

Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, l’un des hommes orchestres du PS

/ POLITIQUE / Monday, 03 June 2024 17:02

Par Jean Paul HABIMANA

Alors qu’approchent à grands pas les élections belges et européennes, la revue des personnalités dont l’influence est notoire au sein de leurs formations politiques, permet d’avoir une idée claire de ce que sera la carte électorale belge après ce scrutin tant attendu.

Vice-président du parti socialiste (PS) et Bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close est une personnalité qui a été d'un grand apport dans la conception et la mise en œuvre des stratégies du PS, ce qui a permis à cette formation de se maintenir, sans difficulté aucune, dans le ghota politique belge et, de ce fait, influer considérablement les prises de décision tant au plan national qu’européen.

Bourgmestre de Bruxelles depuis juillet 2017, ce quinquagénaire, diplômé de l’Université libre de Bruxelles, est un homme politique dont le parcours témoigne d’une longue expérience dans le management des hommes. Sa politique de gestion de la Ville est inspirée de sa longue expérience d’une grande efficience dans l’action de développement, qu’elle soit au niveau de la Cité (Bruxelles), de la Région ou du pays.

Figure de proue du PS dont il est le vice-président, Philippe Close a le statut d’un Sage par l’accumulation de diverses expériences : D'abord collaborateur du sénateur Roger Lallemand, chargé des matières institutionnelles, il rejoint en 1999 l'Institut Émile Vandervelde. En 2000, il devient porte-parole d'Elio Di Rupo avant de rejoindre la Ville de Bruxelles en 2001, comme directeur de cabinet du bourgmestre Freddy Thielemans.

En 2006, il est élu à la Ville de Bruxelles et devient échevin chargé du Tourisme et du Personnel. À la suite des élections du 14 octobre 2012, Philippe Close entame son second mandat à la Ville de Bruxelles. L’Échevin du Tourisme et du Personnel se voit alors également chargé des Finances de la Ville.

De décembre 2006 à mars 2012, il est aussi Président de l'office régional du Tourisme de Bruxelles, devenu VISITBRUSSELS sous sa présidence.

C'est dans ce domaine précis et très porteur, quand on sait s’y prendre, que Philippe Close a soutenu le tourisme comme un secteur important de développement économique pour Bruxelles, qui comprend un potentiel important de croissance en nombre d'emplois. Dans cette optique, il avait soutenu également le projet NEO - le projet de développement du plateau du Heysel comme principal pôle international à Bruxelles. Philippe Close préside l'asbl Brussels Expo.

Philippe Close est également à l'origine du développement du tourisme événementiel, avec la création de l'organe événementiel bruxellois Brussels Major Events (BME), et de la création d'événements tels que Bruxelles-les-Bains, Plaisirs d'Hiver et Brussels Summer Festival.

Comme un succès entraîne toujours dans son sillage un autre, 2009, Philippe Close devient également député bruxellois et suit les matières d'Infrastructure et de Santé. Il sera ensuite désigné chef de groupe.

 

Pièce maitresse du PS

Le bourgmestre de Bruxelles est, incontestablement, l’une des pièces maitresses dans le dispositif du PS, s’agissant aussi bien des prochaines élections que de la politique générale d’un parti dont le slogan choc est : « On veut tous changer le monde. Seul le PS le fait ! »

Le slogan du Parti Socialiste (PS) est un condensé de ce que l’on peut considérer comme sa profession de foi, et qui est, à elle seule, tout un programme : « Les valeurs d’égalité, de fraternité, de solidarité, de justice et de liberté sont à l’origine de tous les combats menés par le PS. Bien sûr, nous adaptons ceux-ci à la société contemporaine et aux nouveaux enjeux, mais nos valeurs ne changent pas et ne changeront jamais. »

Alors qu’approchent à grande vitesse les élections du 9 juin, le PS livre un bilan éloquent du bilan et des perspectives dans les gouvernements qu’il décline en plusieurs points liés aux questions qui tiennent le plus à cœur aux citoyens belges.

La question des salaires est vue sous l’angle des « pensions minimales » ( + 347 euros net/mois, soit 1640 net/mois en 2024), du salaire minimum (+405 euros net/mois) et de l’indexation des salaires (+250 euros net/mois sur la période janvier 2022-2023). Au plan social, le PS a des vues avant-gardistes sur les « loyers bloqués pour les passoires énergétiques », la « baisse de la tva sur le gaz et l’électricité de 21% à 6% », la « lutte contre la précarité prévoyante, en 2024, +35% de revenus pour les personnes en situation de pauvreté (RIS et Grapa) et de handicap (ARR) et 22.645 euros net de bonus pension, pour ceux qui travailleront trois ans de plus après la date de leur pension anticipée ou légale.

Le PS a la meilleure proposition pour les transports en commun en envisageant un abonnement à 1 euro/mois et la gratuité pour les + de 65 ans (STIB), le soutien à la sécurité sociale en instaurant une taxe sur les ultra-riches devant générer 425 millions euros et les logements publics en dégageant 550 millions euros pour la rénovation des logements sociaux et la création de 3900 nouveaux logements sociaux.

En ce qui concerne l’Ecole, le PS table sur la mobilisation de 2 milliards d’euros d’investissement pour rénover les écoles d’ici 10 ans, le recrutement de plus de 1650 emplois pour encadrer les élèves, la disponibilisation d’1 million de repas sains et gratuits par an et sur des rythmes scolaires mieux adaptés aux enfants.

Pour les soins de santé, le PS prévoit 5000 engagements, la revalorisation salariale des infirmier-ère-s et un meilleur remboursement des soins. D’autres questions d’importance pour l’opinion publique belge, et plus précisément bruxelloise, sont aussi prises en compte par le PS dans ses différents programmes.

Au plan de la lutte contre les violences faites aux femmes, la création de cellules d’accueil dans les commissariats bruxellois est un acte notoire, tout comme le recrutement de 1400 policiers. Le programme du PS fait également merveille au niveau du réinvestissement massif dans la recherche qui place la Belgique en tête du classement UE. Il se distingue aussi sur des questions sociales sensibles telles que l’allongement du congé de naissance pour les pères et coparent-e-s et, au niveau de la justice, l’accès élargi à un avocat, totalement ou quasi gratuit.

Le PS se distingue surtout dans ses combats en privilégiant les axes qui tiennent à sa devise « Solide et solidaire » et qui le mettent en avant-garde sur plusieurs questions comme la nécessité d’augmenter les bas et moyens salaires de 300 euros net/mois et imposer un salaire minimum de 17 euros/heure ; taxer davantage les personnes qui gagnent plus de 1.25 million euros/an ; maintenir l’indexation automatique des salaires et des pensions ; garantir une école réellement gratuite notamment avec un repas gratuit chaud, sain et équilibré pour chaque élève ; supprimer le statut de cohabitant et augmenter les revenus de remplacement au-delà du seuil de pauvreté ; lutter davantage pour la sécurité des quartiers en renforçant la police de proximité et les centres de prise en charge des femmes victimes de violence ; instaurer la gratuité chez les généralistes et les dentistes ; encadrer les loyers et améliorer la qualité de tous les logements publics et privés ; assurer une pension qui permet à chacune et chacun de vivre dignement et revoir la réforme du Décret Paysage et combattre la précarité étudiante par l’augmentation des subsides sociaux et des allocations et bourses d’études.

Ainsi, les propositions du PS pour les élections du 9 juin sont vraiment, comme le dit son slogan politique, « Solide et solidaire » !

 

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