Alors qu’on est à la porte des élections belges et européennes, le PTB (Parti du travail de Belgique) compte sur ses hommes et femmes, engagés dans sa politique socioéconomique depuis sa création, pour réussir un score honorable. Parmi les personnalités qui ont œuvré pour que cet objectif soit atteint, l’on cite, très souvent, Germain Mugemangango, un afro-descendant dont le parcours politique débuté dans les années 1990, inspire la nouvelle génération.
La consécration au sein du PTB – et au plan national – n’est pas usurpé, au regard du long combat que ce diplômé en sciences politiques et en relations internationales de l’Université libre de Bruxelles mène depuis qu’il a été contaminé par le virus de l’engagement politique et social pour une société belge juste et égalitaire.
Elu député wallon pour la circonscription de Charleroi-Thuin, en 2019, Germain Mugemangango a plusieurs cordes à son arc pour servir son parti, le PTB dont l’Idéologie politique épouse parfaitement le combat qu’il mène depuis sa jeunesse au sein du mouvement Comac (Changement, Optimisme, Marxisme, Activisme, Créativité) qui avait abouti à une première consécration, quand il occupa, à 24 ans, la fonction de président du PTB hennuyer.
Dans ses fonctions de chef de groupe PTB au Parlement wallon, il est sans doute l’un des principaux architectes de la stratégie de son parti pour occuper plus d’espace dans le paysage politique belge mais aussi au niveau européen.
Né de parents rwandais réfugiés en Belgique, Germain Mugemangango a grandi à Schaerbeek dans un milieu populaire. Ses parents ont eu un parcours professionnel difficile, ce qui l’a sans doute à se forger la forte personnalité qu’il a aujourd’hui et le caractère de combattant inlassable pour contribuer à changer, en mieux, une société belge, de plus en plus multiraciale.
Les Engagements de Germain Mugemangango, notamment ceux qu’il débuta dans le Hainaut, correspondent au profil de l’homme d’action qu’il a toujours été, celui qui veut être sujet, pour une transformation positive, et non objet devant subir la marche d’une histoire écrite par les autres et ne répondant pas, forcément, à la réalité socioéconomique d’une société belge en pleine mutation.
Tête de liste au Parlement wallon pour la circonscription de Charleroi, Germain est sur tous les fronts lorsqu’il s’agit de défendre les travailleurs et les travailleuses. Que ce soit lorsqu’il participe activement aux mouvements sociaux dans la rue ou quand il interpelle les ministres en tant que chef de groupe PTB au Parlement wallon. Il se bat pour la suppression des privilèges des politiciens et pour que la voix des gens soit entendue. À Charleroi, il milite pour plus de logements publics et contre les taxes injustes comme la taxe poubelle ou le parking payant.
Comme son parti, il met en exergue ce qui fait leur Plan de gouvernance vertueuse dans cette bataille électorale. « Nous avons besoin de ruptures face aux politiques pratiquées depuis 30 ans en Wallonie. Nous avons besoin de ruptures, en matière de gestion des finances publiques, de politique industrielle, de déchets, de mobilité et de logement. Nous avons un plan ». Tel sont quelques-uns des slogans accrocheurs que le PTB vulgarise pour relever le défi des élections de ce 09 juin.