Par Jeff Thes
Vague Rouge aux États-Unis, le milliardaire américain Donald Trump a battu sa concurrente Kamala Harris à la présidentielle américaine de 2024 pour devenir le deuxième président américain à être élus deux fois à la tête du pays de manière non-consécutive. Maintenant une question résonne partout, celle de savoir si le futur président, une fois investi, pourra exécuter ses promesses de campagne anti migrants.
Si la réélection de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale laisse entrevoir une pluie d'opportunités pour les citoyens américains, elle donne la peur au vendre dans les communautés d'immigrants notamment ceux ayant bénéficié des programmes spéciaux de l'administration Biden. Donald Trump en campagne avait promis de réaliser la plus grande déportation de masse que son pays ait jamais connue. Une promesse qui avait suscité de vives réactions contre le futur locataire de la Maison Blanche. Cependant, les voix opposantes n'ont pas pu bloquer le succès du Républicain.
interrogé lors d'une interview exclusive accordée à Fox News après sa récente élection, sur la question d'expulsion massive qu'il a promise, le 47ème président élu des États-Unis d'Amérique a laissé entendre qu'il sera obligé de la réaliser. " Mon administration n'aura pas le choix, je dois honorer ma promesse de campagne", a déclaré M. Trump qui, sans coup de théâtre, succédera au président Joe Biden à la Maison Blanche le 20 janvier 2025. Contrairement aux démocrates, Donald Trump se présente comme un patriote et non un internationaliste. "Le temps n'est pas aux internationalistes, c'est le temps de patriotes", a déclaré l'homme fraichement élu.
La question de la gestion des frontières est aussi l'un des sujets qui avaient mobilisé la campagne du Républicain. Ce dernier avait promis qu'il prendra le contrôle de la frontière américano mexicaine qui selon lui est le principal point de passage des migrants dans leur quête du "Rêve américain". Il faut se le rappeler, lors de son premier mandat, M. Trump avait déjà entamé la construction d'un mur au Sud du Texas, État limitrophe avec le Mexique, cette démarche a été interrompue avec l'intervention de la cour suprême du pays, puis sa défaite à la présidentielle de 2020.
Qui pour faire obstacle aux Velléités de Donald Trump?
Personne, semble-t-il. si ses propos diffamatoires à l'égard des migrants haïtiens ne l'ont pas empêché de gagnera les grands électeurs des États indécis à penchant démocrates dans les dernières présidentielles, dont la Pennsylvanie, on n'a pas à croire qu'il sera bloqué par une censure populaire.
Ayant le Sénat et la Cour Suprême à sa guise, avec la chambre des représentants plus ou moins équilibrée par rapport au temps de son premier mandat, Trump a un boulevard devant lui.
Toutefois, il est à considérer le fait que les que les USA sont une terre d'immigrants, et que leur position de Gendarme du monde les appelle à être prudents dans la gestion de certains sujets. Ce, que l'administration soit démocrate ou républicaine.