source photo: allafrica.com

Par Gloire MALTHUS

Deux milliard de dollars américains, voilà ce qu'il faut pour sortir ce pays au bord du gouffre. Le secrétaire Général des Nations unies vient de lancer un appel à la rescousse à l'endroit de la communauté internationale.

À issue d'une visite de quarante-huit heures dans ce pays de la corne africaine, Antonio GUTERRES ne s'est pas senti indifférent face à la misère indicible que traversent les citoyens somaliens. 

Le pays est de nos jours frappé par une crise sécuritaire hors du commun, alimentée principalement par l'activisme des rebelles islamistes d’al shebab qui menacent à plate couture le régime de Mogadiscio.

Entre temps,  la somalie demeure l'un des pays à travers la planète les plus touché par la sécheresse avec ses effets corollaires.  Une faim sans précédent et des maladies des mains sales frappent ce pays depuis, rendant la vie impraticable.

Chaque jour,  plus ou moins cent personnes perdent la vie dans ce pays à la suite de ces deux fléaux : l'instabilité sécuritaire et la canicule sur une population estimée à plus ou moins huit millions d'habitants ont soulevé des sources indépendantes proches de Mogadiscio.

Pour l'une des rares fois,  acteurs politiques et de la société civile, hormis des analystes indépendants semblent unanimes sur l'espoir que ce cri de détresse du numéro un des Nations Unies sera écouté dans la sphère new-yorkaise où les décisions importantes sont prises. 

Le regain de crise, précisons-le est monté d'un ton au lendemain de la crise russo-ukrainienne qui a impacté sur la quasi-totalité des États africains voire un nombre important de pays dont le tissu économique transitait par cette zone occidentale directement ou de manière indirecte.

Un autre frein, ajoute une analyse indépendante,  réside au niveau de l'instabilité et de là l'illégitimité du gouvernement de Mogadiscio dont les autorités sont ne passent un seul jour sans craindre un nouvel appartement des étendues du territoire national, (sous leur dôme d'ailleurs) voire la capital dont le pouvoir est assis sur une chaise éjectable