frnlen

Les Valeurs défendues par Kalvin Soiresse Njall  ( Ecolo): Convivialité, soutien, partage, égalité des chances, mobilité 

Les Valeurs défendues par Kalvin Soiresse Njall  ( Ecolo): Convivialité, soutien, partage, égalité des chances, mobilité 

Les Valeurs défendues par Kalvin Soiresse Njall  ( Ecolo): Convivialité, soutien, partage, égalité des chances, mobilité 

/ SOCIETE / Saturday, 04 May 2024 20:17

Par Jean Paul HABIMANA

Kalvin Soiresse Njall, né le 22 juin 1982 à Kara (Togo) d'un père camerounais et d'une mère belge d'origine togolaise, présente le parfait profil du self made man mais aussi de ces Africains issus de la diaspora qui ont réussi, grâce à leur engagement politique et dans la défense de causes sociales, souvent jugées perdues d’avance, à montrer que, avec la volonté, rien n’est impossible.

Alors qu’approchent à grands pas les élections en Belgique Kalvin Soiresse lance sa campagne sur les grands thèmes et dossiers qui ont consacré sa notoriété politique et lui ont permis de compter parmi les personnalités belges aujourd’hui incontournables.

« L’enseignement, la démocratie, lutte contre les inégalités, l’écologie décoloniale, et l’égalités des chances » tel est l’agenda politique de Kalvin Soiresse Njall

Bien qu’Afro-descendant, avec tout ce que cela comprend comme « singularités », Kalvin Soiresse mène d’abord un combat pour la société belge par sa lutte contre la discrimination (égalité des chances), la régularisation massive des sans-papiers et le permis unique, préoccupations qui vont toutes dans le sens du vivre-ensemble. Cela découle du fait notoire que cet homme politique belge au parcours atypique, membre d’Ecolo, Président du Parlement francophone bruxellois, député au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, et conseiller communal à Ganshoren, est porté, dès ses premiers combats, sur les matières de démocratie, d’enseignement, de cohésion sociale, d’égalité des chances et de décolonisation.

« La lutte contre les inégalités est ma boussole politique : dans l’enseignement, auprès de sans-voix et des ‘ oubliés de la démocratie ‘ la transition écologique et dans le travail de décolonisation » déclare Kavin Soiresse Njall

Ce combat, Kalvin l’a toujours mis en avant, même dans des situations où les préoccupations concernent tous les Belges, comme par exemple, lors de sa présence dans un Groupe de travail proposant une résolution pour que les cours de religion et de morale deviennent optionnels, et que l’on instaure plutôt un cours à la citoyenneté, comme mesure de « réparation » à une déficience démocratique provoquant la haine de l’autre. Il disait, commentant cette résolution sur une chaine de télévision belge, qu’il faut « outiller les élèves en termes de pensée critique » mais comprendre, aussi, que le cours « n’est qu’un des outils, il est loin d’être une panacée. Ce qui prime pour écolo, c’est l’intérêt des élèves, une société apaisée, une certaine concorde sociale. »

Revenant à quelques-unes de ses préoccupations de base (soutien, partage, convivialité, la mobilité, etc.), il lui arrive de dire que c’est la manière dont vivent les Belges qui importe dans le combat qu’il mène au sein du parti Ecolo

 

Contre la stigmatisation

 

Parmi les maladies qui se développent en Belgique, il y a celle de la sollicitude qui touche de plus en plus les Afro-descendants dont le sort en Belgique fait partie des objectifs au centre des préoccupations d’écolo et des courants antiracistes dans les rangs desquels Kalvin Soiresse mène un combat politique de longue haleine en tant que chef de file ayant prouvé ses capacités de mobilisation et de conviction en dehors même des périodes électorales. Il disait qu’il faut prendre en compte la vie des femmes, des enfants mais aussi prendre en compte le caractère « diversité » des Afro-descendants ». Il rappelait, à chaque occasion, que la question climatique, n’est pas seulement une question « verte » mais une question de vie sur divers plans ; question de santé, question d’intégration, question de rapports sociaux, question d’une société égalitaire, de justice sociale qui revendique une revalorisation sociale très souvent refusée par les libéraux. Il faut que dans les familles pauvres, dont beaucoup d’afro-descendants, dit Kalvin, qu’on puisse vivre dignement. La régularisation aussi des sans-papiers fait partie de ses combats pour une société juste. Il se soulève contre les deux poids, deux mesures, qui réservent un accueil « humain » aux réfugiés ukrainiens et non aux enfants qui viennent de RDC et du Soudan où il y a également des conflits.

Quand Kalvin Soiresse s’enflamme pour ces questions, pour ces nobles causes, il ne faut pas s’étonner parce que son histoire personnelle est intrinsèquement liée à la migration, à l’exil, à la lutte contre le racisme et à la décolonisation, y compris celle des idées. Son engagement en Belgique – et en Afrique, notamment au Togo et au Cameroun, respectivement le pays de sa mère et de son père, n’est, en réalité, qu’un engagement pour l’humanité. La continuation, non l’aboutissement, d’un combat politique commencé au niveau communal en 2018, alors qu’il devient conseiller communal à Ganshoren (Bruxelles) pour le parti Ecolo, qu’il est élu, en 2019, député au Parlement de la Région de Bruxelles-capitale et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, où il est chargé des matières liées à l’enseignement, l’égalité des chances et la décolonisation, avec une première consécration, en 2023, quand il devient Président du Parlement francophone bruxellois en remplacement de Magali Plovie.  

Please publish modules in offcanvas position.