Dans le cadre de la coopération entre la Belgique et les pays du sud, plus de cent personnes étaient présentes au forum organisé au parlement flamand afin d’accompagner et apporter des conseils aux associations, à but non lucratif qui mènent leurs activités bénévoles dans les pays du Sud.
Lisa Deweirdt, fonctionnaire dans la province de Brabant flamand, chargée de la coordination des subsides pour le climat dans les pays du sud témoigne, lors de sa présence au forum : « nous sommes venus pour non seulement informer les ONGS pour trouver les subsides dans les pays du sud mais aussi pour apprendre les nouvelles organisations, pour échanger leurs expériences des activités qu’elles menèrent en Afrique.
C’est en 2000 que Docteur Ivo Corthouts, pédiatre, remit - pour la première fois depuis 1983 - le pied sur le sol rwandais. Accompagné de son ami d’enfance Jean-Baptiste Bugingo, prêtre du diocèse Nyundo-Kibuye (Rwanda occidental), il visita les « rescapés » du génocide d’avril 1994 contre les Tutsi. De retour en Belgique, Ivo était déterminé à mobiliser sa chorale Saint-Grégorius à Buggenhout pour organiser un concert de charité. La collaboration des 7 chorales de Buggenhout a abouti à une manifestation au succès inouï en 2002. Cette action avait permis d’acheter du matériel (para)médical pour le Centre de santé fortement éprouvé de Nyundo. A l’initiative du Docteur Ivo Corthouts, l’association Ingobyi a été mise en place. Cette association a connu le succès de façon que plus de 500.000 personnes ont bénéficié des soins de santé avec l’aide de Caritas Nyundo-Kibuye, de la direction de l’hôpital de Murunda et des 27 centres de santé et de l’administration municipale de Rutsiro.
Marianne Mox, sage-femme et agricultrice, mène des projets en Afrique plus précisément en République du Congo-Brazzaville. La mission est d’augmenter la qualité de la relation mère-enfant. Elle travaille, depuis 2010, à l’hôpital militaire de Brazzaville. Plus de 50 femmes accouchent chaque jour dans cet hôpital militaire. « Nous travaillons non seulement dans la salle d’accouchement mais nous fournissons aussi du matériel médical pour améliorer le bon fonctionnement. Notre but est de former d’autres femmes du pays pour que notre projet puisse continuer et donner les bons résultats aux bénéficiaires. Nous travaillons également épaule contre épaule pour donner l’opportunité aux autres femmes de poursuivre nos activités », affirme Madame Marianne Mox. Afin que l’association puisse fonctionner, cette humanitaire travaille avec d’autres projets africains, surtout dans le cadre de la prévention de la malaria chez la mère et l’enfant qui sont les groupes qui comptent le plus grand nombre de décès causés par cette maladie endémique. De ce fait, la population reçoit des moustiquaires et l’éducation en rapport à la santé.
merci bne journée